samedi 9 janvier 2010

Nouvel an, même tableau ?

Mes chers compagnons de voyage, voici que notre petite planète a fait un tour de plus autour de l'astre céleste depuis que le fils d'un charpentier s'est fait mal en jouant avec des clous !

On s'embrasse et on fête ce nouveau départ, qui bien souvent n'est que le prolongement exact de ce qui le précédait.

Il est de tradition de se souhaiter les meilleures choses du monde, et de se fixer les fameuses "bonnes résolutions".

C'est un moment crucial, qui peut même être fondateur pour une nouvelle existance, si on prends le temps de comprendre la signification de ce rituel.

Quelle est la différence avec les dizaines de voeux qui ponctuent le quotidien de nos existances ?
Et bien, je pense que la relative rareté de ce moment, ce passage au nouvel an, nous permet, pendant quelques instants, de sortir de la routine, d'oublier les règles qui régissent notre quotidien, et de voir ce que l'on ne regarde pas le reste du temps.

Ainsi, on s'autorise à penser à l'impensable, on se fixe des objectifs que l'on rejetterai sans procès en temps normal. A ces moments là, on ouvre le champ des possibles, et peut être ouvre t'on aussi les portes de notre subconscient, d'ou jaillissent quelques un de nos rêves habituellement enchainés au fond du cachot de la réalité quotidienne.

Aujourd'hui, je vous invite tous à faire un voyage parmis ces visiteurs si rares que sont nos souhaits les plus profonds, et plutot que de les saluer rapidement d'un voeux pieux vite oublié, prenons le temps de discuter avec eux, et apprenons à les connaitre.

Une des constatations les plus frappante lorsque je parle avec les étrangers, c'est de me rendre compte a quel point la variété de vies que l'on peut mener est infinie.
Ces étrangers, de l'autre ville, de l'autre continent, du monde du cirque, de la recherche de la performance sportive ultime, de l'étude d'une langue morte depuis des millénaires, ces gens qui vivent de leurs légumes, qui mesurent les carapaces de tortues des Galapagos, qui traversent les pays et les continents à pieds sans le sou en poche me montrent tous que la vie ne se cantonne pas à ce que j'en fait, et ce que j'en vois autour de moi.

Tous ces parcours si éloignés de ma réalité me montrent que tout est possible, pour autant qu'on décide de le faire.

Alors, pour cette année, je vous souhaite de prendre quelques minutes à discuter avec l'étranger qui sommeille en vous. Ecoutez donc son histoire, ses projets.
Il vous racontera comment il deviendra directeur d'un charmant petit hotel sur les bords de la Dordogne, ou peut être vous dressera t'il le tableau d'une vie déracinée ou l'instant parfait prends le pas sur tout le reste, dans laquelle les été de moniteur de planche à voile succèderont aux hivers à surfer les meilleures pistes de France et de Navarre.
Cet étranger vous décrira ce qu'il ressentira en soignant ces animaux qui donnent de l'amour sans rien attendre en retour, ou bien les merveilles à découvrir en voyageant à travers le monde.

Et peut être, si vous discutez avec lui assez longtemps, cet étranger vous convaincra de le suivre un bout de chemin. Après tout, quelques pas ensemble ne coutent rien !

Je croise mon étranger depuis des années, et cette fois, j'ai pris mon courage à deux mains, et je suis aller discuter avec lui. Il a trouvé les mots justes, il m'a raconté des choses si belle que j'ai commencé à marcher avec lui pour en savoir plus.
Je ne sais pas combien de temps nous marcherons ensembles, ni ou nous allons, mais ma résolution, pour cette année, c'est de continuer à écouter cet étranger à ma vie, et aussi tous les autres que je croise tous les jours, ces voies dont il est si facile d'expliquer qu'il n'est pas possible de les emprunter pour s'éviter de l'envisager.

Je vous souhaite à tous une excellente année, et je vous souhaite de donner leur chance à tous ces rêves auxquels vous avez peut être  renoncé, et de voir si les routes qu'ils empruntent ne sont pas finalement plus belles que celle sur laquelle vous vous  trouvez aujourd'hui.

Bonne année 2010 !